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     COMME UNE APOCALYPSE
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Expéditeur Conversation
Paquita
Envoyé le :  18/6/2011 9:55
Plume de platine
Inscrit le: 30/7/2005
De: Aubagne 1400
Envois: 5929
COMME UNE APOCALYPSE


Après avoir tant langui et rêvé, du soleil lumineux de mon lieu de naissance,
L’Espagne et de ma jolie ville natale, Cadix, Andalousie,
Je réside depuis quelques années dans la charmante ville d’Aubagne,
Région où le nom des rues sont à eux seuls, comme une poésie,
La nature généreuse y a mêlé toutes ces senteurs, harmonisant les mélanges, donnant l'effet d’un tableau, d’un pittoresque paysage,
Toutes ces fleurs champêtres, ces aromates, de plus sensuelles aux plus enivrantes, faisant briller les yeux des hommes de tous âges,
Et colorer de rose les joues des femmes. Toutes les couleurs et lumières et mille d’autres aussi rayonnantes, magiques mélanges,

Le ton du blafard soleil, lorsqu’il se fâche et qu’il n’a pas envie de se montrer, se camouflant derrière les moutonneux nuages,
Le violet des garrigues ondoyant, côtoyant la lavande de Provence, le thym et le romarin, plantes aux tons et odeurs harmonisés,
Les divers bleus, comme le ciel radieux et la mer paisible bleu clair ou lorsqu’elle est furieuse d’un bleu gris, allant vers le vert.
Ils s’emmêlent les nuances de verts, pastels ou verts arrogants des volets des bastides, façades en crépis, terre cuite ou brique brûlée,
Les sensitifs et délicats mimosas, le fenouil, rempli de limaçons grimpant le long des tiges, d’une odeur à pastis, fortement anisée.

Les genêts d’un jaune sulfureux, illuminant campagnes et bosquets et les petites pâquerettes fleurissantes presque toute l’année ;
Les craquettements des cigales, par temps caniculaire, donnant l’impression de vivre une atmosphère tropicale, elles me font rêver,
Les beaux santons provençaux, typiquement confectionnés et habillés d’une manière gracieuse, par les talentueux artisans Aubagnais,
Et ces belles oranges d’Espagne, vendues sur le marché, fruit exquis par sa douceur et son agréable acidité et ses vitamines variées,
Les rouges et sanguins coquelicots, solitaires dans les près. La beauté du soleil se couchant au crépuscule, dans la mer méditerranée,

L’air marin, léger comme un battement de cil, chargé d’embruns et souvent furieux par un mistral à nous faire craquer les nerfs,
Une écume blanchâtre et poreuse grignote inlassablement la roche blanche, devenant verdâtre et glissante, par l’humidité constante,
Les élégants palmiers, bordant les plages de Nice et Saint Tropez, aux troncs écaillés démesurément hauts, semblent vouloir prier,
Pour que les pyromanes cessent de les incendier, car ils n’ont pas envie de disparaître de la nature, faute à ces obsédés de la fumée,
Le Dieu du Midi, présente sa cime de tout temps d’un vert rutilant, une curieuse impression roussie par le soleil l’ayant calcinée,

Oh ! Bonne Mère ! que restera t-il de cette quiétude qui ressemble au Paradis terrestre quand l’homme devenu fou, aura tout dévasté ?
Inconsciemment il a déjà osé entreprendre une manœuvre suicidaire, s’approchant d’un mirage qui risque de le tromper à la fin.
Le culte du Dieu moderne L’ARGENT a des exigences démesurées, monstrueuses, contre toute logique, principe et toute raison,
C’est le principal et plus grand facteur de troubles divers, qui mène inexorablement à la déchéance complète et à la totale destruction,
De toute une multitude d’individu, de toute race et civilisation et l’anéantissement de tout être vivant, de la création de Dieu.

La chronique universelle, semblerai le repère des disparitions des corps et des biens du siècle, dans l’avancement technique,
Des splendeurs architecturales, dont nous n’avons rien trouvé d’autre, que de tristes vestiges et d’antiques et désuètes reliques ;
L’homme devenu quasiment sourd d’esprit, aveuglé par tout ce qui peut briller; semblerai comme envoûté ou anesthésié,
Se laissant troubler par des apparences trompeuses, de la poudre aux yeux, de la frime et de la ruse simulation,
Ne s’agenouillant que devant le privilège, le profit, le pouvoir, la puissance au mépris même de toute réputation.

L’homme moderne, est en perdition par l'irréflexion, coupable ou plutôt par la démence d’une toute petite portion,
De ceux qui les dirigent, ne prévoyant que jusqu’au bout de leurs temps et avantages, c’est scandaleux ! une aberration 
Même la plupart des parents à présent n’enseignent plus aux enfants, du bien ou du mal, ces vraies notions,
Qui sont devenues dérisoires, il n’y a plus de repères, ni tabous, ni respect, ni presque plus d’éducation,

Ni garde-fous, de quel sinistre patrimoine vont-ils êtres ces hommes de demain, les affectés légataires ?
Toutes sortes de vices sont représentés, devant les simulacres d’une justice justifiable ou prise à la légère,
Les nouveaux Dieux sont hélas ! : ARGENT, SEXE, DROGUE, et SANG. Quatre facteurs prioritaires
Certes, comme dans toute généralité, il existe des êtres d’exceptions, qui consacrent leurs existences à l’altruisme,
D’autres, ayant saisi le sens de notre vie sur terre, se rendent compte de l’importance de notre enveloppe charnelle.

Ainsi, notre paisible nature, finie à la longue par se fâcher, les catastrophes naturelles prennent allures de cataclysmiques émouvants,
A l’apparence d’une proche fin du monde apocalyptique, nous le démontrant par ces évènements, annonçant la fin des temps
Les éléments se déchaînent, nous assistons à des avalanches affreuses, sortant dangereusement de leurs couloirs,
Dévastant villages entiers situés dans des zones signalées « sans risques », de plus en plus meurtrières, nous annoncent les médias,
D’un ton flegmatique, pendant que les villes et villages sont détruits par les affreux ouragans faisant de monstrueux dégâts,

Des millier de vies perdues, la terre elle-même est gravement blessée, montrant des plaies géantes dans certains endroits de l’univers,
Les morts sont innombrables, les furieuses tornades endiablées, quasi tropicales, tourbillonnent abattant tout sur nos vertes forêts,
Balayant tout sur son passage, toute une travée d’arbres, les faisant violemment cisailler, les pins, les beaux sapins de Noël…
Peut être qu’ils ont décrété un peu hâtivement, que telle zone était constructible, mais probablement, devaient-t ils ignorer,
A quelle époque la dernière catastrophe avait eu lieu et les victimes qu’elle a pu ensevelir ou inévitablement enterrer !

En plus, la pollution prend des proportions géantes, elle concerne tous les secteurs, le ciel, la terre et la mer surtout,
Avec les énormes masses de détritus et tous ces produits chimiques, qu’on déverse sans scrupule sur les mollusques et poissons,
Le gaz carbonique de l’environnement, se disperse d’une façon alarmante, nous manquerons d’oxygène pour nos proches jours,
La couche d’ozone, finira à la longue par se crever et par son émanation dans quelques années, de nous asphyxier, nous risquons,
Et voici les dommages causés, voilà dans quel état l’homme si intelligent qu’il se dit, a rendu notre belle planète, avec la pollution .

Sans oser parler de la famine enfantine, qui frappe les 2/3 de la planète et dans l’indifférence complète, les hommes se rassasieront,
Je m’arrête là, par un chômage chronique, engendrant toutes sortes de tendances aux vices néfastes, l’inactivité donnant les occasions,
Conclusion ! à humble croyance, ce monde actuel, par malheur est une pagaille, les hommes refusent d’obéir à toutes instructions,
Toutes ces déstabilisations terrestres, sont dues à l’ignorance et à la négligence, de certains sur l’existence d’un créateur,
Qui a Légué cette magique planète, à des « immérités »
MĂ©connaissant le prix de ce cadeau, tiennent Ă  tout prix Ă  sa destruction.


Paquita
Facillire
Envoyé le :  18/6/2011 12:39
Plume de platine
Inscrit le: 30/1/2010
De:
Envois: 2763
Re: COMME UNE APOCALYPSE
Beaucoup de réflexions.Tu as bien raison de t'indigner.

Amitié,Erhan
Paquita
Envoyé le :  18/6/2011 17:49
Plume de platine
Inscrit le: 30/7/2005
De: Aubagne 1400
Envois: 5929
Re: COMME UNE APOCALYPSE
Merci Erhain de ta lecture...
Ultime
Envoyé le :  18/6/2011 17:50
Plume d'or
Inscrit le: 14/6/2007
De: Evreux
Envois: 1791
Re: COMME UNE APOCALYPSE
Aubagne est la ville de Marcel Pagnol, elle fait partie d'une région magnifique.

ultime


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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".

Paquita
Envoyé le :  19/6/2011 7:19
Plume de platine
Inscrit le: 30/7/2005
De: Aubagne 1400
Envois: 5929
Re: COMME UNE APOCALYPSE
Bonjour Alexandre, merci de ton passage et d'honorer
Aubagne cette magnifique petite ville...
Bisous
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