Michel-Ange, Vinci, Renoir, Matisse et tant d’autres…,
Pourquoi fixer dans le marbre ce qui n’est pas en Corps ?
Pourquoi mettre sur toile et dans un cadre ce qui doit advenir ?
Pourquoi décrier l’humanité alors qu’elle reste à faire ?
Pourquoi houspiller l’homme alors qu’il n’est pas accompli ?
Pourquoi « définir » ce qui doit tant changer, se transformer encore tout au fil de l’histoire, évoluer à la vitesse du temps, muer dans le champ de la vie, pour être plus encore, croître de toutes ses variables réalisables, en des multitudes et des diversités.
Pourquoi clore une route qui commence à peine, construire des impasses en des lieux de bonheurs ? Ou voir en quelque Genèse lointaine, outrepassée, un ancêtre commun qui aurait été parfait à l’image de nos rêves ? Car l’homme n’est pas derrière, il est devant, tout au bout du chemin !
Pourquoi mettre en cages, en banques, en archives, en gages, en badges ou en bocal...,
et définir un humain, une humanité tout en virtualité ?
Pourquoi enfermer ce qui n’est pas encore ouvert ?
Si le commencement de toute sagesse et de toute science, c'est l'étonnement de voir les choses telles qu'elles sont, plus encore sera la contemplation de « l’Homme avenir », appeler à devenir plutôt qu’à succomber à quelques tentations ; car toute cause est grâce aux yeux du temps !
Quelle différence énorme il y a, entre traiter les gens comme s'ils étaient finis, définis, terminés, clôturés…, et les aimer à 360° en ce qu'ils devaient être, avec tous leurs possibles, tout cet espace-temps d’humanité à dérouler devant nous pour faire du neuf, du bon, du beau, de désordre en ordre indéfiniment.
Contempler, c’est voir les choses en êtres, et les objets en sujets, tels qu’ils deviennent dans le souffle du vent, avec tout ce qu'ils sont capables de porter en devenir incertain, en doute comme en pauvreté.
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La Mèr est cet espace sémantique, public (La Mer offerte à tous les regards) et Privé (La Mère, Matrice originelle, porteuse de toute grâce), entre Ciel et Terre, lieu symbolique et sacré, Lieu de tous les manques et de tous les espoirs.