LES NUAGES ET LE VENT (repost)
Toujours surprise, si différents,
Je vous regarde sans me lasser.
Douceur des formes par instant,
Et puis violence illimitée.
Tour à tour blancs et floconneux,
Certaines formes vous imitez.
Enfants, nous étions si heureux,
Couchés dans l’herbe à regarder.
Parfois vous étiez des dragons,
La gueule ouverte, menaçante.
Parfois de doux petits chatons,
A l’allure frêle et ronronnante.
Flocons, filaments devenez,
A l’infini vous étirant,
Traces subtiles et nervurées,
Qui se dissipent aisément.
Que dire des couleurs chatoyantes,
Qui vous irisent soleil couchant,
D’une rougeur flamboyante,
Pour les yeux, pur ravissement.
Mes chers amis, levez les yeux,
Et surtout là haut regardez,
Voyez-vous tous ces cumulus,
Qui viennent chasser les nimbus.
Eole se lève et vient souffler,
Lance mistral sur la contrée,
Pour nous laisser le bleu du ciel,
Qui est toujours pure merveille.
Marin en poupe tu as le vent,
Surveille le bien maintenant,
Et ne sois pas dans les nuages
Ne regarde pas les mirages.
Vous mes amis, au gré du vent,
Tous vos poèmes du moment,
Me laisseront sur un nuage,
Je serai sage comme une image.
----------------
chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.