Monsieur le brillant soleil
A eut la grâce brune,
De demander en mariage,
Madame la rondelette Lune.
Les étoiles s’inquiètent
De perdre l’astre veilleur,
Sans lune la planète
Perdra sa splendeur.
Et tous les êtres poètes,
Ne trouvent leurs mots
Ainsi que les prophètes
N’ont point d’inspirations.
C’est la lune qui reflète
Dans leurs sommeils profond
Par une Muse qu’interprète
Les messages de là haut.
La Dame en bleue, se lisse,
Ses cheveux ondulés,
Pour que les astres puissent
Admirer sa beauté,
Sa robe à volant pervenche,
Garnie des coquillages,
Les bateaux sur la plage,
Fait le cortège de naufrages.
Les invités du radieux soleil,
Sont des tout petits nuages,
Qui descendent d’un ciel vermeil,
Pour leur rendre un grand hommage.
Vêtus d’un costume gris argent,
Surprenant par leur raffinement,
Jeunes nuages et nuages papas,
Font un cortège phénoménal.
Chargés de joie et de bonheur l
Les répandant à leur entourage,
La Terre n’a plus ni chaleur,
Ni illumination ni éclairage.
Le chaleureux Soleil et la Lune,
Ce couple un peu original,
Partent en voyage de noces
Dans un univers sans rivales.
La Lune n’éclaire plus les amoureux
Les bancs de tristesse rouillent.
Ayant perdu des jeunes, la chaleur
Qu’ils dégageaient de leurs cœurs
De leurs corps, de leurs caresses,
Et de leurs mots de tendresses
Qui animaient leurs fers sans cesse,
Ecroulés pleurent leurs détresses.
Paquita